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NOUVEAU YORK CITY—Le stéroïde anabolisant oral oxandrolone peut aider les patients atteints de cancer avec la perte de poids involontaire à gagner la masse maigre du corps, tout en améliorant leur qualité de vie et de performance statut, une étude prélimi

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« L’Oxandrolone semble non seulement augmenter le poids des patients qui ont souvent une cachexie liée à une maladie grave, mais aussi contribuer à inverser la pathologie sous-jacente, en améliorant les compartiments de tissus métaboliques actifs à travers le conseil », a déclaré Jamie H. Von Roenn, MD, professeur de médecine à la Division de l’hématologie/oncologie et directeur du programme de soins palliatifs à l’Université du Nord Feinberg. «Cela, à son tour, peut entraîner une meilleure fonction et qualité de vie. ”

Dans l'étude de quatre mois de 131 patients atteints d'une perte de poids involontaire liée au cancer, tous ont pris 10 milligrammes d'oxandrolone deux fois par jour, 81% des patients ont obtenu ou maintenu du poids, a déclaré le Dr Von Roenn. Elle a ajouté que le poids des tissus maigres a augmenté de 7,5% en moyenne à quatre mois.

Elle a parlé ici le mois dernier à une conférence de presse parrainée par Bio-Technology General Corp., qui fabrique oxandrolone sous le nom de marque Oxandrin.

Le Dr Von Roenn a communiqué des données sur les 37 premiers patients lors de la réunion annuelle de 2002 de l'ASCO, et une étude d'affiche sur les données de toxicité finales sur les 131 patients a été présentée à la réunion de cette année.

Un processus insidieux
Au diagnostic, jusqu'à 50% des patients atteints de cancer souffrent de perte de poids involontaire; comme la maladie avance, entre 60% et 80% des patients sont affectés, selon le site de la tumeur, selon le Dr Von Roenn. Les patients atteints de tumeurs solides sont le plus à risque, a-t-elle dit.

Dans le patient cancéreux, la perte de poids involontaire déclenche un processus insidieux, a-t-elle expliqué. Sans intervention, les protéines se décomposent, les muscles s'échappent, la fonction immunitaire est compromise, et le patient devient faible. Le risque d'infections, y compris la pneumonie et les infections urinaires, augmente.

Pendant ce temps, le patient commence à se déprimer, et juste sortir du lit devient une corvée. Le respect de la thérapie médicale baisse, car le patient n'est plus en mesure de tolérer les médicaments. « Finalement, le patient devient sorcier, développe des plaies de lit, et il y a une augmentation prévisible de la mortalité », a déclaré le Dr Von Roenn.

Le coupable n'est pas la perte de poids corporel en soi, mais la perte de masse corporelle maigre, le site de 99% des fonctions métaboliques du corps, a déclaré le Dr. Von Roenn. Plusieurs études ont révélé qu'un patient sur cinq est mort de la perte de la masse maigre du corps, de la malnutrition et de ses complications.

Signe vital oublié
La perte de poids est un signe vital, tout comme la pression sanguine ou la température, dit-elle. « Mais même la communauté médicale ne le reconnaît pas souvent comme tel. Souvent, nous n'obtenons pas le poids d'un patient à moins que nous ne le demandons expressément. ”

La perte de poids involontaire n'est pas limitée au patient cancéreux, a ajouté le Dr Von Roenn. « Que ce soit lié au sida ou à une maladie pulmonaire obstructive chronique ou autre chose, le résultat est tout de même. ”

Figure: Même une perte de 5% du poids total du corps aura un impact sur le pronostic, a-t-elle déclaré.

Alors pourquoi ne pas seulement faire prendre le patient en plus de calories?

En dépit de l'apparition de la malnutrition, le syndrome de gaspillage associé au cancer est causé par le processus de la maladie sous-jacente et n'est généralement pas réversible avec une meilleure nutrition, a expliqué le Dr Von Roenn. La nutrition administrée par voie orale ou parentale entraîne souvent une augmentation de la graisse corporelle, et non une augmentation de la masse corporelle maigre.

Si nécessaire, « les calories et les protéines ne suffisent pas à elles seules pour retrouver le tissu maigre perdu dans le patient avec une perte de poids involontaire associée à la maladie », a-t-elle déclaré.

Autres options pharmaceutiques
Par conséquent, les médecins se sont tournés vers des options pharmacologiques. Mais, dit le Dr Von Roenn, aucun des thérapies classiques ne répond vraiment aux besoins des patients atteints de cachexie du cancer.

Megestrol est un stimulant efficace de l'appétit, et son utilisation a été associée à un poids accru et un sentiment amélioré de bien être chez les patients atteints de cancer, a-t-elle déclaré. «Mais cela n’augmentera pas la masse corporelle maigre. ”

Figure: Dronabinol, dérivé de la marijuana, a également été prouvée avoir seulement un rôle limité, augmenter l'appétit mais pas le poids, a-t-elle dit. Et la dexamethasone a un rôle très limité, stimulant l'appétit pour seulement quatre à huit semaines, après quoi ses effets peuvent diminuer.

En fait, le Dr Von Roenn a dit que l'utilisation prolongée de la dexamethasone a même été associée à la gaspillage – en d'autres termes, elle peut exacerber la maladie même qu'elle est supposée traiter.

Entrez oxandrolone.

Détails de l ' étude
Bien que l'oxandrolone ait été indiqué comme une thérapie adjonctive pour le gain de poids depuis plus de trois décennies, les essais cliniques pour le cancer cachexia commencent à être effectués.

La nouvelle étude a inscrit 131 patients atteints de cachexie cancéreuse dont l'âge moyen était de 68; 71 étaient des hommes.

La plupart des patients avaient des tumeurs solides, et le poids moyen à la base était de 134 livres, avec une plage de 64 à 240 livres. « Vous pourriez demander, pourquoi quelqu'un qui pèse 240 livres doit perdre du poids, mais il n'avait pas de masse maigre du corps », explique le Dr Von Roenn.

La conception de l'étude comprenait une approche intégrée de oxandrolone — 10 mg deux fois par jour pendant quatre mois, un programme d'exercice de résistance et des recommandations nutritionnelles individualisées. « Tous les patients étaient tenus d’avoir une prise calorique adéquate », a-t-elle déclaré.

En deux mois, le poids corporel avait augmenté en moyenne de 2% et le poids des tissus maigres en moyenne de 4,1%, rapporte le Dr Von Roenn. En quatre mois, le poids corporel et le poids des tissus maigres avaient augmenté de 3,5% et 7,5%, respectivement.

Bien que ces chiffres ne paraissent pas élevés, « vous devez réaliser que sans intervention, leur poids aurait continué de baisser de la base », a déclaré le Dr Von Roenn.

De plus, « même si le poids d'un patient est resté stable, ils ont gagné le muscle et les graisses perdues, donc il y avait une amélioration dans les compartiments de tissu métaboliquement actifs. ”

Les résultats ont chuté d'une moyenne de 1,7 à 1,2, a-t-elle dit, avec les patients qui ont perdu le plus de poids montrant le plus de bénéfice.

Et la qualité de vie, mesurée par l'évaluation fonctionnelle de 156 points de l'échelle de maladies chroniques et de thérapie, est passée de 81 à 17 à deux mois.

anavar perte de poids bien tolérée
L'Oxandrolone était très bien tolérée, bien qu'un patient ait dû arrêter de prendre le médicament en raison de transaminases élevées; les niveaux sont retournés à la normale dans les deux semaines. Dix-neuf pour cent des patients ont développé l'œdème et 18% ont connu la dyspnée, l'étude a montré.

Un patient est décédé dans les 24 heures suivant la première dose, « mais il n’y avait aucune preuve que la mort était liée à la drogue », a déclaré le Dr Von Roenn.

Dans l'ensemble, l'étude a révélé une augmentation non clinique, de 29 % des niveaux de transaminase, aucun changement de bilirubine, une baisse de 36 % des niveaux de lipoprotéine de haute densité (LHD) et une augmentation de 13 % des niveaux de lipoprotéine de faible densité.

De plus, oxandrolone n'a pas stimulé la croissance tumorale des souris nues orthotopiquement implantées avec des tumeurs humaines, a déclaré le Dr Von Roenn.

Le médicament est contre-indiqué chez les patients atteints de cancers qui ont le potentiel d'être stimulés par la testostérone comme la prostate et la testiculaire, a-t-elle noté.

La Dre Von Roenn a noté qu'elle effectuait maintenant un essai contrôlé par placebo de oxandrolone chez les patients atteints de cachexie cancéreuse.

Parlant également à la conférence de presse, Fred Sattler, M.D., président de la Médecine Infectieuse et professeur de Biokinésiologie à l'École de Médecine Keck de l'Université de Californie à Los Angeles, a déclaré que des études d'oxandrolone chez les patients qui ont des problèmes de gaspillage dus au sida ou à une maladie pulmonaire obstructive chronique ont également prouvé que le médicament avait un bon profil de sécurité.

« Bien que nous voyions constamment une diminution de la lipoprotéine de haute densité, ou bien, le cholestérol, les niveaux HDL reprennent jusqu'à la base lorsque le médicament est arrêté », a-t-il déclaré. « Et puisque oxandrolone est rarement donné pendant plus de quatre mois, ce n'est pas un problème. ”

Bien que personne ne sache exactement comment fonctionne le médicament, oxandrolone est un agent anticatabolique qui. dans le sens le plus large, augmente la rétention d'azote, ce qui correspond à une augmentation de la masse corporelle maigre, a déclaré le Dr Von Roenn. « Mais nous ne le comprenons pas au niveau cellulaire. ”

« Les stratégies anabolisantes telles que l’oxandrolone et l’exercice de résistance augmentent constamment la masse totale et maigre du corps – peu importe la maladie », a déclaré le Dr Sattler.

« Le poids et le muscle maigre sont une bonne chose », a-t-il ajouté. « Nous sauttons les patients avec l’androgène anabolisant et nous pouvons ensuite traiter la maladie sous-jacente, que ce soit le cancer ou le VIH. ”

Une histoire de patient
Duane Carr, un survivant du cancer de 68 ans qui a participé à l'essai clinique, a crédité oxandrolone pour lui donner sa vie.

« Cela m’a donné une seconde vie », a-t-il dit au briefing. « Il m’a fait descendre de la chaise et sur mes pieds. Maintenant, je peux faire ce que je veux, même skier.”

M. Carr, qui vit à l'extérieur de Burbank, CA, a déclaré que le cancer s'est propagé à son os après avoir été trouvé dans 26 des 27 ganglions lymphatiques enlevés. Son poids est tombé de 195 à 142 livres. « Je n'avais pas de muscle, juste des tissus flasques », a-t-il dit.

Après seulement une semaine et demi sur la drogue, M. Carr a dit, il a remarqué une différence. « Je pouvais voir des muscles », a-t-il dit. En trois mois, il avait atteint son poids désiré de 162 livres, «tout le muscle». Il a dit qu'il n'avait pas d'effets secondaires.

D ' autres changements positifs ont également été apportés, a déclaré M. Carr, notamment l ' appétit accru et l ' amélioration des perspectives mentales.

« Je recommanderais [oxandrolone] à tout patient dans des circonstances similaires », a-t-il déclaré.
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on Feb 12, 22